EDITO

Publié le par Union Spirite Française et Francophone

La solidarité

 

Je vais vous citer deux exemples de solidarité :

 

Un homme se promenait au bord d’un lac et là, il a ramassé plusieurs araignées. Il les a placées sur un rocher au milieu de l’eau. Il voulait voir ce qui allait se passer : si ces araignées allaient, pour subvenir à leurs besoins, s’entre dévorer.

Il laisse faire le temps et voit que les araignées s’écartent bien les unes des autres, puis se positionnent toutes dans la même direction. Il essaie de comprendre ce qui se passe.

Au bout d’un moment, il se sent touché par des fils, par les fils que tissent les araignées. En fait, elles s’étaient mises toutes dans la même direction, dans le sens du vent, dans l’espoir qu’il y ait au moins un de leur filin qui puisse atteindre la berge. Effectivement, il y a un filin qui a atteint la berge. Il y a une araignée qui mont le long du fil et toutes peuvent ainsi se sauver.

 

En tant qu’ancienne sportive, je voudrais parler du comportement des équipes entre elles. Quand il y a une rencontre, ce qui fait la force de chaque équipe sur le terrain, c’est son union, c’est son unité et pourtant quand on prend la même équipe à l’entraînement, chaque joueur a une technique différente, une personnalité différente.

 

Je voulais tirer de ces exemples  l’évidence que l’union et l’entraide font partie de la loi naturelle des choses. C’est quelque chose qui est dans l’esprit, donc l’esprit c’est aussi nous. Aussi, tâchons de tendre vers cette loi naturelle. D’ailleurs, Allan Kardec écrivait déjà : « Dans le sens philosophique, le Spiritisme est une religion parce que c’est la doctrine qui fonde les liens de la fraternité et de la communion de pensées, non pas sur une simple convention, mais sur les bases les plus solides des lois mêmes de la nature. »

Il ne faut pas oublier que nous sommes sur la Terre pour évoluer. Cette évolution passe par l’union, l’entraide. En tant que spirites, quel est notre but ? Il semble que notre but soit d’arracher nos frères à la vie animale pour les élever vers la vie spirituelle, c’est-à-dire les éveiller à l’amour et à la charité. Dans la mesure où notre but est d’éveiller l’autre, comment peut-on y arriver ? Ce n’est pas en l’attaquant de face. En tant que spirites, nous n’avons pas d’ennemis. Dieu ne nous a pas donné des connaissances, des moyens, des enseignements, pour que ce que l’on acquiert soit utilisé contre quelqu’un, mais seulement contre nous-mêmes. Il faut qu’entre nous déjà, nous comprenions bien ces choses afin de donner l’exemple. En tant que spirites, s’unir, grandir ensemble, s’entraider, se comprendre, se connaître, c’est le meilleur moyen d’amener ceux qui nous observent et qui voudraient nous contrecarrer, à plus de modération.

Comment faire dans notre vie de chaque jour pour nous améliorer, pour être meilleurs, pour bien nous faire comprendre en tant que spirites ? Il s’agit avant tout de ne pas ramener le Spiritisme à notre propre point de vue. C’est important de s’unir, de ne pas s’arrêter à des unités qui seraient séparées entre elles. Ce n’est pas l’addition de plusieurs unités qui fait l’unité d’un groupe, ce qui fait l’unité, l’union parfaite, c’est la symbiose : c’est aller dans la même direction.

Ces quelques réflexions que j’ai voulu exposer, sont là pour essayer de faire mieux comprendre l’importance de l’entraide, de l’union ; car l’entraide permet l’union et l’union permet au Spiritisme d’aller plus loin, de donner l’exemple et d’être encore plus lumineux pour tous ceux qui sont autour de nous, qui en ont besoin et qui cherchent leur voie, qui ne savent pas très bien où ils en sont.

Pour terminer, je dirais simplement : vivons ce que nous prêchons, soyons l’exemple avant tout.

N.D.

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